• Restaurer les vies et Guérir de la Nation : « La solution de l’Afrique, c’est le Royaume de Dieu ».

                                                 

     Après une transformation record de deux semaines, revêtue de sa toute nouvelle robe, le Centre Evangélique SILO, situé sur 2 Bis, Av. Nyembo dans le quartier Righini dans la Commune de Lemba a organisé du 30 Aout au 03 septembre 2011 une conférence nommée « Restaurer les vies et Guérir la Nation ».

     

     

     

    Ayant reçu la vision du seigneur, le responsable de l’Eglise SILO, le Pasteur Jean Baptiste Sumbela convié plusieurs hommes de Dieu tant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Plusieurs ont répondu à cette invitation notamment le Pasteur Serge Fintidi, Monseigneur Kembo, l’Apôtre Rose Lessie, le Prophète Pascal, le Prophète Elie et son épouse, le Pasteur Elvis et son épouse, le Pasteur José Rosa, et bien d’autres. Nous ne pouvons oublier les pasteurs de SILO particulièrement le Pasteur Thomas et le Pasteur Flavien.

     

    La conférence a connu la participation des éminents orateurs à savoir : le Pasteur Thomas Patrick Deuschell  serviteur du seigneur au Zimbabwe. Le Pasteur Thomas est originaire des Etats Unis d’Amérique, responsable d’une très grande église au Zimbabwe, il a été le principal orateur de la conférence. Il fut accompagné d’un de ses fils dans la foi, le pasteur Jeffrey.  Hormis ces deux orateurs, il eut aussi le Pasteur Espérance Mbakadi, responsable de l’Eglise MANGEMBO  dans le Commune de Bandalungwa, le responsable de l’Eglise Pierre Vivante à  Lemba Terminus, le Pasteur Grace Sumbela accompagné de sa charmante épouse Maman Rachel. Le Pasteur  Jean Baptiste Sumbela, hôte de la conférence fut également un des intervenants.

    Durant ces cinq jours, ces éminents hommes de Dieu ont bouleversé leurs auditeurs, présent  l’avant et l’après-midi, par leur révélation. Signalons que nous avions bénéficié de 3 à 4 interventions par jour.

    Le visionnaire, le Pasteur Jean Baptiste appelé affectueusement Daddy, a ouvert les assises avec le thème : « La Bénédiction de la sanctification ». « La sanctification n’est pas une punition mais plutôt une protection » a dit Daddy. « La sanctification est le prix à payer pour la gloire, la grandeur, la puissance, la promotion la prospérité, l’onction, la santé et la longévité » a ajouté l’orateur. Il a conclu son intervention par le livre d’Apocalypse 4 :8  en précisant que pour démarrer une vie de sanctification, il faut voir Dieu dans sa sainteté et sa pureté.

    Le Pasteur Jean Baptiste Sumbela intervint encore le quatrième jour en abordant le thème : « les amitiés dans la vie et dans le ministère ». Il a commencé son sermon en disant que Dieu nous a créé  pour vivre solidairement.  Il a sorti du livre des Psaumes 1 :1, 1Cor 15 :3 et d’Amos 3 :3 que dans le christianisme, l’égoïsme consiste à : « si tu ne peux pas me sauver, sauve-toi ». Cette phrase a causé l’étonnement de plusieurs dans l’assemblée. Le succès a beaucoup d’ami mais l’échec est seul a –t-il ajouté. Dans sa liste d’ami, le Pasteur Jean Baptiste a cité Jésus christ en tête de liste suivi du Saint Esprit; de la parole de Dieu ; de la vision que le seigneur nous a donné ; notre futur et notre avenir ; notre intelligence ; notre foyer et enfin Israël.    La lecture dans Psaumes 119 :63 et dans Proverbes 12 :26 a permis de comprendre qu’on choisit un ami, qu’un ami nous sanctifie par sa présence, inspire et défie par sa vie, dit la vérité en face sans crainte et est une sentinelle de Dieu car il peut voir en nous ce que les autres ne peuvent voir. Il mit en garde les ministres de Dieu en ce qui concerne les amitiés car elles se transforment en club d’immoralité. Dans le style d’un professeur d’université,  il a parlé des amitiés divines en se référant aux amis de Daniel ; des amitiés extérieures qui est une amitié avec les païens ; en ce qui concerne les amitiés avec les politiciens, il faut comprendre que le Ministre de Dieu ne peut pas devenir ami des politiciens. Il conclut en disant : « à cause de l’amitié, on va tout accepter ».

     

     

    L’orateur principal a pour sa part enseigné sur « Le Royaume de Dieu » pendant ces cinq jours. Il a révolutionné, changé la conception et le point de vue de plusieurs personnes. « La solution de l’Afrique, c’est le Royaume de Dieu » a-t-il dit. Il a défini le Royaume de Dieu comme étant les pensées correctes, la paix, la joie dans l’Esprit de Dieu. (Romain 14 :17-18). Pour voir ce Royaume, il faut croire en Christ et naitre de nouveau. Le but du Royaume de Dieu est d’amener la transformation et la restauration .Chaque chrétien est représentant du Royaume dans son domaine, s’il est millionnaire, c’est pour la gloire du Royaume. Ainsi, le Royaume de Dieu n’est pas une destination mais une disposition. Nos visions, nos pensées représentent ce que nous sommes,  ce que  serons dans l’avenir. « La foi nous permet de voir le Royaume de Dieu (Romain 4 :17) » a dit le pasteur. Les mauvaises dispositions du cœur attire la malédiction (Marc 11 : 23-24) ; quand nous changeons notre vision, rien ne peut entraver notre marche (Marc 12 :33-34).

    Cependant, le chrétien doit être sûr que la vision qu’il a vient de Dieu ; écrire sa vision de manière lisible; s’attendre à l’intervention de Dieu par rapport à la vision ; des attaques par rapport à la vision ; devenir comme un élastique c’est-à-dire, se séparer de ceux qui sont contre la vision donnée par le seigneur.

    L’homme de Dieu a parlé de quelques clés sur lesquelles se basent le Royaume de Dieu : la confiance, la valeur de la vie,  les richesses à venir, nos richesses comme héritage des prochaines générations, la valeur pour l’autorité qui est sur nous et enfin nos intentions. Pour qu’un Pays ne vive pas dans la pauvreté, il faut qu’elle mette en tête Dieu puis le gouvernement et enfin l’éducation.

    Dans la soirée du vendredi,  le Pasteur Thomas parla de : « Comment briser la pauvreté ». Il enseigna sur la pauvreté spirituelle (quand on ne connait pas Jésus), la pauvreté relationnelle (quand on n’a pas des bonnes relations avec les autres), la pauvreté motivationnelle et la pauvreté financière.

     

     

    Le premier conférencier du deuxième jour fut le responsable de l’Eglise Pierre Vivante, le Pasteur Grace Sumbela. Il a instruit son auditoire sur « La discipline d’un serviteur de Dieu ». Il a défini la discipline comme étant la manière de saisir la vie du côté interdit, du côté peine mais aussi le fait de connaitre ses devoirs, se  soumettre aux obligations et ne pas s’en dérober. Quand on n’est pas discipliné, on est disqualifié, désapprouvé (1 Cor 9 :24-27).

    L’enseignant a énuméré 4 disciplines nécessaires pour un homme de Dieu, à savoir : la discipline de la parole dont l’idéal est de transmettre le message de Dieu (1 Cor 4 :6) ; la discipline de la prière : tout serviteur de Dieu doit avoir une vie de prière personnelle (Marc 1 :35) ; la discipline du corps : dans chaque homme, se cache un animal ainsi tout homme doit arriver à dompter son corps (1 Cor 9 :27); la discipline de la pensée (Philippiens 4 :8).

     

     

    Le Pasteur Espérance Mbakadi quant à lui, enseigna le jeudi dans la matinée. Son thème fut : « Restaurer l’ordre de Melchisédech et écarter la pauvreté du sacerdoce ».L’homme de Dieu a lu Genèse 48 :1-22 et Genèse 41 :45-52. Le Pasteur Espé a bougé la salle pendant son intervention. Il a démontré que chaque sacerdoce s’exerce selon un ordre, pas de prêtrise, pas de sacerdoce, pas de trône. L’ordre spirituel écrase l’ordre naturel ; le premier devient le dernier et le dernier devient le premier (cfr Manassé et Ephraïm). D’où l’expression du jour, « Ephraïm d’abord » ; quand on prospère dans l’esclavage, les chaines se brisent d’elles-mêmes.

    Dans le rétablissement de l’ordre de Melchisédech, on vit la prospérité spirituelle de manière surnaturelle. Dans cet ordre, on peut être sacrificateur et roi, on est puissant la nuit et on règne sur le trône le jour. A la fin de son intervention, l’homme de Dieu fut surnommé « Ephraïm ».

     

     

    Le Pasteur Jeffrey intervint à son tour a partagé son expérience en ce qui concerne les finances. Il s’est basé sur 2 chroniques 20 :20, Esaïe 1 :18 et Marc 4 :26, l’homme de Dieu, propriétaire des banques au Zimbabwe  a indiqué l’obéissance comme  la clé de la prospérité.

    Il intervint encore le samedi matin suite sur recommandation de son Pasteur. Il nous a entretenus sur le « Donner ». Il fit comprendre aux différents hommes d’affaires invités et à toute l’assemblée que donner est un  langage de l’Esprit et est la clé de toutes choses. Tout homme doit payer sa dime car c’est le fondement ; donner les offrandes, donner sa prémisse (Genèse 4 :2-4 ), elle sanctifie nos affaires ; donner avec de sacrifice (Psaumes 126 :5-6). Il conseilla aux hommes d’affaire de faire des hommes de Dieu leur partenaire, leur conseiller. « Pour que Dieu entre dans tes affaires, il faut d’abord entrer dans la vision de Dieu » a-t-il ajouté.

     

     

    Le pasteur Jean Baptiste instruisit en premier le dernier jour de la conférence avec le thème : « Deux choses utilisées par Satan pour affaiblir l’Eglise en RDC ». Ces choses ne sont rien d’autres que l’argent et la femme et ces sont les fondements de la sorcellerie. L’argent de Balak (argent des politiques), l’argent de Naman (argent interdit qui cause la malédiction), l’argent de Judas Iscariote (argent du sang) détruit les hommes de Dieu et leurs ministères. Les hommes de dieu ont été appelé de suivre l’exemple de Joseph face à la femme de Potiphar. « La question des tentations n’est pas une question de sagesse et d’intelligence mais de prudence, de précaution » a dit Daddy. Un homme de Dieu ne peut avoir des relations intimes avec les sœurs et maman de l’Eglise. Il conclut avec Nombres 25 :6-15et Jude 24-25.  

     

     

    Notre Mummy, Maman Lili Sumbela agrémenta les soirées avec des cantiques pour la gloire du très haut à la demande du Pasteur Thomas Patrick dont l’épouse est aussi chantre.

     

     

    Avec une préparation solide  et une organisation impeccable, les chantres de l’Eglise SILO habillés en uniforme pour la circonstance ont très bien  animés durant toute la conférence  pour le grand plaisir des participants.

     

    Le frère Franck Mulaja et son groupe Echos d’Adoration ont également animés pendant la conférence.

     

    A la fin de la conférence, l’hôte  remercia tous les orateurs pour leur disponibilité et  une fillette de l’Eglise SILO les fleurie.


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  • je m'appelle Mariette Ngelekwa, je suis licenciée en Journalisme Politique Extérieure.je cherche du travail.Prière de me contacter sur mon adresse e-mail:ngelekwamariette@yahoo.fr ou au 0822306390

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  • Le boulevard Lumumba ressemble depuis plusieurs mois à un chantier.Ce boulevard bien que réhabilité cause encore des problèmes à ses usagers. les automobilistes éprouvent encore quelques difficultés pour y circuler entre la 16iéme et la 18iéme Rue.A ce niveau du boulevard rien n'a été fait, la route est en mauvais état et les usagers l'utilisent ainsi tant bien que mal. Cette situation est bien entendu la cause des embouteillages et des accidents surtout en heure de pointe. un peu plus loin vers la 3iéme Rue, ce pose le même problème. Et la même question se pose: "pourquoi les travaux se déroulent_ils de cette manière"? Mis à pars ce problème de praticabilité, intervient le problème de sécurité routière. Les piétons éprouvent des difficultés pour traverser d'un bord à un autre. De ce fait et vu le manque de courtoisie routière dont font preuve nos chauffeurs plusieurs accidents s'y produisent à longueur de journée. A cela s'ajoute l'éternel problème d'insécurité suite au manque d'électricité à certain niveau du boulevard. Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, les inciviques en profitent pour causer du tord à la population. La population attend ardemment la fin de travaux. signalons que le coup d'envoi des travaux de réhabilitation de ce boulevard avait été donné par le chef de l'Etat Joseph Kabila Kabanges.

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  • La ville province de Kinshasa est dotée de 24 communes. Parmi elles, il y a celles qui sont semblable à des villages. Les conditions de vie misérable ne permettent pas aux habitants de s'épanouir. Ceci est aussi le cas de la commune de Kimbanseke.

     La route dite de "Monkali" est praticable jusqu'à un certain niveau. Sur cette route, se trouvent des nids de poule qui rendent la circulation des véhicules  difficile surtout pendant la saison de pluie et cause des embouteillages.

    Conditions de vie

    Dans le quartier Monkali, les gens tentent  d’organiser leur vie tant bien que mal. Il y a une grande penieurie d’eau suite à l’absence  des services de la REGIDESO. L’Eglise Catholique et certaines Organisations Non Gouvernementales s’occupent de l’approvisionnement de la population en eau potable. Tôt le matin, la population s’amasse munie des récipients autour des puits. Moyennant une somme d’argent, chacun peut recevoir de l’eau. Pour éviter le désordre, les abonnés font la queue assis sur les gourdes ou les seaux encore vide attendant chacun son tour pour être enfin servi.

    L’électricité est aussi rare dans ce coin de la capitale. Trois parcelles sur dix  sont illuminées à la tombée de la nuit. Ainsi, ceux qui n’ont pas d’électricité ni de groupe électrogène encore moins de panneau solaire éclairent leur maison avec des bougies ou des lampes tempêtes.                                                                                                                         

    Juste au niveau de la Paroisse St Athanase, il y a un fleuve de sable, empêchant ainsi certains véhicules d’aller plus loin et accéder au quartier Kibunda. La plupart des véhicules qui accèdent dans ce quartier sont des jeeps des prêtres missionnaires de l’Eglise Catholique. C’est un grand spectacle pour les habitants de ce coin de voir un autre véhicule que celui des prêtres. Il faut une heure trente à deux heure pour atteindre la route de Monkali. Il faut encore ajouter trente minutes pour atteindre la grande route.

    Le Quartier Kibunda, fin fond de Kimbanseke.

    Dans ce quartier, la population vie un calvaire épouvantable. Dans ce fin fond de Kimbanseke, il n’y a aucun service de distribution d’eau potable de la REGIDESO, il n’y a pas de robinet. Ici, la population se débrouille comme à Monkali. On ne retrouve aucun service de la Société Nationale d’Electricité « SNEL», société chargée de  fournir l’électricité au pays.

    Infrastructures

    Il n’ y a aucune construction de l’autorité congolaise. Les grandes constructions sont celles des différentes écoles de l’Eglise Catholique et protestantes, les couvents des religieux catholique et leurs centres de formation ainsi que les salles de Royaume des témoins de Jéhovah. A Kibunda, les maisons sont construites  de manière archaïque sans tenir compte des différentes normes. En pleine capitale de la RDC, on retrouve de maisons construites en terre battue, en rameau, en tôle. Le plus déplorable est que ce quartier ne dispose d’aucun hôpital. Non loin du centre « tondisa ébalé » qui appartient  à l’église Catholique, se trouve un centre hospitalier crée par les prêtres de la congrégation des « frères Damiens ».

    Difficultés

    Bon nombre d’enfants souffrent de la malnutrition. Ainsi, chaque jour, ces enfants sont  nourris au sein du Centre « Tondisa ébalé ». Des personnes de troisième age se joignent aussi à eux. « Nous vivons dans une atroce misère, abandonné à notre triste sort », nous a confié Mr Ernest, travailleur au centre « tondisa ébalé ». « Il n’y a pas de 5 chantiers ici »a-t-il ajouté.

     

     


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  •  A Kinshasa, les débits de boissons et les églises rivalisent d’ardeur. Se passant des lois du pays qui interdisent les tapages nocturnes, ils balancent souvent de la musique à haute voix et nuisent ainsi à leurs voisins.
     
    A Kinshasa, les débits de boissons et les églises rivalisent d’ardeur. Se passant des lois du pays qui interdisent les tapages nocturnes, ils balancent souvent de la musique à haute voix et nuisent ainsi à leurs voisins. Comme dans la capitale, la situation est la même dans certaines villes des provinces.

    Au quartier Kauka, dans la commune de Kalamu, au croisement des avenues Mpoko et Victoire, l’église « Mission mondiale » et une terrasse érigée en face se livrent à une compétition à partir de 19 heures. C’est à ce moment précis que démarre le culte, alors que la terrasse accueille ses premiers clients. Chaque « camp » utilise des baffles pour se faire entendre.

    Non loin de là, quatre terrasses et une église de réveil se cotaient. Tous ont comme voisin direct un couvent des sœurs catholiques. « Nous ne savons nous concentrer pour prier à cause des bruits qui proviennent des débits de boisson et de l’église », avoue une religieuse debout devant le couvent.

    Les victimes ne sont pas que des religieuses ou des familles voisines. Même le bourgmestre de la commune de Kalamu est perturbé par des bruits qui proviennent d’une église de réveil implantée derrière son bureau. « Malgré des ultimatums demandant au pasteur responsable et à ses fidèles de vider les lieux, ils continuent à organiser leurs programmes, confesse un agent de la commune qui a requis l’anonymat.

    Quartier chaud de Kinshasa, Matonge bat le record de débits de boissons. Sur l’avenue Oshwe, entre le couloir « Madiakoko » et le rond-point du stade Tata Raphaël, on compte au moins une terrasse dans chaque parcelle. Pour distinguer le son de musique dans ce quartier, il faut avoir une oreille bien tendue.

    « Les étudiants et les élèves sont les premières victimes de ces nuisances sonores », avoue Pascal B, habitant du quartier. « En dépit des plaintes adressées aux tenanciers des débits de boissons, fait-il remarquer, la situation n’a pas changé.

    A Bandalungwa et Ngiri-ngiri, la situation est identique. Les églises comme les debits de boissons naissent comme des champignions. Le bourgoumestre est descendu sur terrain la semaine derniére pour fermer certaines églises à Ngiri-Ngiri suites aux plaintes deposées par certains habitants.


    Les clients des buvettes réclament de la musique à tue-tête

    Fief des intellectuels depuis l’époque coloniale, la commune de Lemba n’échappe pas aux tapages. Les grands carrefours de la municipalité (Terminus, Super Lemba...) sont envahis par des terrasses. « Les clients préfèrent boire dans des buvettes où l’on joue la musique à tue-tête. Nous sommes obligés de faire leur volonté. Malgré les bruits produits par nos baffles, nous n’avons pas encore reçu des plaintes de la part de nos voisins », explique un gérant d’une terrasse située en face du shop de Vodacom, à Super Lemba.

    Pour sa part, Djo K, gérant d’une buvette sur l’avenue By Pass, avoue avoir reçu des plaintes de la part de ses voisins. « Nous faisons la sourde oreille pour satisfaire nos clients, admet-il.

    Dans les communes de Masina, N’Djili et Kimbanseke, le nombre des terrasses et des églises de réveil n’étonne plus personne. Au quartier III, dans la commune de Masina, certaines églises sont séparées par des murs mitoyens. « Ici, on ne peut pas dépasser deux parcelles sans retrouver une église, renseigne Regain Kosso, habitant du quartier.

    Tout en sachant que les tapages nocturnes sont interdits, la plupart des églises de réveil organisent leurs cultes dans la soirée ou plus tard. Evangéliste à l’église Piscine de Siloé », antenne de Kingasani ya suka, José , s’explique : « Si nous prions plus la nuit que la journée, c’est parce que notre ennemi, Satan, est actif la nuit. Nous profitons de ce moment, pendant qu’il opère, pour contrecarrer ses actions. Ceux qui affirment que nous perturbons leur sommeil ne comprennent pas la grandeur de Dieu et les oeuvres de Satan ».



    Jean-René Tshiama/Guy Elongo/Mariette Ngelekwa/Anciens du Journal Du citoyen


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