• le rituel du 8 mars

    Le monde entier a célébré la journée internationale de la femme le 8 mars dernier sous le thème: égal accès des hommes et des femmes, garçons et filles à l’emploi et à la formation.
    Cette journée é été célébré de diverse manière en République Démocratique du Congo.
    Dans l’Est du pays, les femmes ont réclamés la paix et la sécurité dans leur province.
    Au Nord Kivu, elles ont appelés la communauté internationale à s’impliquer efficacement pour le désarmement et le rapatriement des rebelles du FDLR.
    Au Sud Kivu, le Ministre de l’agriculture Norbert Basengezi s’est adressé aux femmes victimes des violences sexuelles au stade Maendelo. Ces dernières ont montrés leur opposition contre les violences sexuelles et ont affirmés leur solidarité aux victimes de crime.
    A Goma, les femmes ont demandés l’interdiction des films pornographiques dans le cinéma et ont contestés contre les bistrots qui deviennent maison de passe.
    Dans la ville province de Kinshasa, comme à l’accoutumer un grand défilé avait été organisé. Le défilé dit de visibilité et de plaidoyer des forces féminines a eu lieu à la place du cinquantenaire sur le boulevard triomphale.
    Diverses personnalités tant nationales qu’internationales ont participés à cette cérémonie.

    La coutume du 8 mars.

    Ce jour a perdu de nos jours son sens originel en République Démocratique du Congo. Le pagne est considéré comme seul vêtement pour les femmes de tout âge. Sont huées, ces femmes ou jeunes filles en pantalon ou culotte. Ainsi, les parents doivent acheter et faire confectionner des vêtements en pagne malgré la crise qui sévi. Chaque 8 mars, les femmes de diverses structures, couches sociales, société ou entreprise participent au défilé et ont droit aux discours des autorités. A la fin du défilé, ces femmes se réunissent dans des bars, des restaurants où elles mangent, boivent, dansent. Il en est ainsi chaque année. Mais l’on peut se demander ce que ces personnes du genre féminin ont retenues ? Ce jour du 3 mars 2011 est passé comme les autres 3mars dans ce pays avec les mêmes problèmes, les mêmes injustices, les mêmes abus.

    La situation de la femme congolaise.

    La journée internationale de la femme trouve son origine au début du XX iéme siècle en Europe et aux Etats-Unis, reclamant l’égalité des droits, des meilleures conditions de travail et le droit de vote. Ce jour est une occasion de revendiquer l’égalité, de faire le bilan sur la situation de la femme dans la société.
    Des progrès ont été fait en ce qui concerne la femme congolaise. Mais ce progrès se fait à pas de tortue. Même si ces dernières occupent des postes importants, la femme n’est pas à sa juste valeur. Le bureau de l’assemblée nationale est composé de 7 personnes, seulement 2 femmes y font parties. En ce qui concerne la composition du bureau de la Commission Electorale Nationale et Indépendante, sur les 7 membres du bureau figurent 2 femmes en bat de l’échelle.
    Certes, les femmes travaillent en RDC mais elles n’occupent des postes grande responsabilité tels que premier ministre, ministre des finances, ministre des affaires étrangères, ministre des mines, ministre du budget, président du Sénat ou de l’assemblée nationale… ? il y a aussi des postes importants dans l’armée, dans la police nationale.

    Mais la femme congolaise est aussi confrontée à des violences dans la société. Les femmes sont victimes des violences sexuelles lors des certains affrontements armés. Les militaires qui se livrent souvent au viol restent impunis alors des vies et les foyers sont détruits. Les viols ne se passent pas seulement dans des zones de guerre mais aussi dans des lieux de travail, les écoles, les universités, les quartiers,…
    Ces mêmes femmes sont aussi victimes des abus. Ces abus, le plus souvent sexuels ne se font pas seulement dans les universités mais aussi dans les lieux de travail. Les femmes sont engagés ou arrivent à garder leur emploi non pas seulement parce qu’elles sont intelligentes mais aussi parce qu’elles ont cédés aux menaces d’un responsable.
    Plusieurs professeurs d’universités s’adonnent à cette pratique dite PST c’est-à-dire points sexuellement transmissibles en oubliant que cette pratique favorise la propagation du VIH Sida.
    La femme est aussi une victime dans son foyer. Elles sont battues, maltraitées, rejettées par leurs époux qui devaient en principe les aimer comme le recommande les Saintes Ecritures.

    La responsabilité de la femme.

    Vis-à-vis de ces injustices, de l’impunité, quelles sont les dispositions prises par la femme pour remédier à cette situation qui perdure ? Il y a des femmes dans le secteur de la justice, ces dernières peuvent lutter pour mettre derrières les barreaux tout acteurs des violences et abus contre le genre féminin. Il y a des femmes dans l’armée et la police, elles peuvent aussi contribuer à l’arrestation des inciviques. Les femmes membres du gouvernement peuvent influencer à leur niveau pour que justice soit faite. Les expertes en communication sociale, les psychologues, les femmes de médias pourront approchés les victimes pour les amener à rompre avec le silence et dénoncer. En ce temps où le président de la république parle de Tolérance Zéro, la femme doit saisir cette occasion pour effectivement mettre la pression comme l’ont fait les autres sous d’autres cieux.
    Il est temps de rompre avec des discours mais de se lever, de prendre des initiatives pour améliorer la condition de la femme. La condition de la femme au foyer, au travail, dans l’armée, dans la police, dans les cours et tribunaux, dans les universités,…
    Les structures regroupant des femmes de toute catégorie, toute compétence doivent être mise en place pour que la femme vive réellement l’égalité de sexe, l’égalité de chance dans notre beau et vaste pays et pourquoi pas ailleurs. Telles qu’elles se réunissent, vêtues d’un même uniforme pour défilé, qu’elles se réunissent aussi pour améliorer la situation en RDC.




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